« Dieu se tait. Le diable murmure. »
Résumé.
Cinq petites filles ont disparu.
Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière. Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.
Depuis le début de l’enquête, le criminologue Goran Gavila et son équipe ont l’impression d’être manipulés. Chaque découverte macabre les oriente vers un assassin différent. Lorsqu’ils découvrent un sixième bras, appartenant à une victime inconnue, ils appellent en renfort Mila Vasquez, experte en affaires d’enlèvement. Dans le huis clos d’un appartement, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire…
Un époustouflant thriller littéraire, inspiré de faits réels.
Mon avis.
Je possède ce roman depuis plusieurs années maintenant et n’avais encore jamais pris le temps de le découvrir. On peut donc officiellement le cataloguer comme l’une des plus vieilles reliques de ma PAL… Qu’à cela ne tienne, j’ai profité du New Year books challenge du mois d’avril 2018 pour le sortir de là et le dévorer. Il n’y a plus qu’à espérer maintenant, que son petit frère « L’écorchée » ne subisse pas le même sort.
Dans ce roman, nous allons suivre une équipe d’enquêteurs lancée à la poursuite d’un tueur en série bien glauque. En effet, sa particularité est d’enlever des petites filles et de leur couper le bras gauche. Le gros problème de l’enquête c’est que chaque nouvelle découverte macabre les conduit tout droit vers un meurtrier différent. L’équipe va donc tout mettre en oeuvre pour tenter de dénouer le vrai du faux et attraper ce monstrueux psychopathe tout en tentant de déjouer ses pièges.
Si j’ai mis énormément de temps pour sortir ce roman de ma bibliothèque, il m’en a aussi fallu pas mal pour le lire, pas autant heureusement, mais j’ai tout de même mis une bonne semaine pour en venir à bout. Non pas que cette lecture m’ait déplu bien au contraire, j’ai vraiment beaucoup aimé ce livre, mais je l’ai vraiment trouvé très dense et j’avais besoin de pas mal de concentration pour ne pas passer à côté de quelque chose d’important. En effet, même si ce roman est extrêmement plaisant, addictif, prenant et très bien construit, il regorge de fausses pistes, puis de bonnes pistes, d’enquêtes policières différentes et pourtant reliées entre elles et du coup de beaucoup de protagonistes différents, donc pour ne pas se perdre, il vaut mieux être un minimum concentré.
Pour imager un peu le schmilblick, ce roman est un peu comme un labyrinthe où on trouvera à coup sûr la sortie, mais avant nous allons nous balader, prendre de mauvaises directions et douter, avec sur notre chemin quelques surprises pas très plaisantes et parfois assez glauques. Loin d’être gore de chez gore, ce roman comporte tout de même quelques scènes bien comme il faut, histoire de mettre un petit coup de pression aux lecteurs et lectrices. Rien ne nous sera épargné et l’auteur prendra un malin plaisir à nous promener sans pression tout au long de son roman. Ajouté à cela un suspens qui monte crescendo et de nombreux retournements de situation et vous avez là LE roman qu’il vous faut pour passer une sacrée nuit blanche.
Les personnages sont quant à eux très bien campés et même si je n’ai pas éprouvé d’attachement particulier ni pour les uns ni pour les autres, j’ai adoré les suivre tout au long de cette histoire, les aimer et parfois même les détester, mais je les ai surtout trouvé très crédibles.
En résumé, un roman prenant, sombre et très troublant (surtout quand on sait qu’il est tiré d’une histoire vraie) où le suspens monte crescendo pour vous prendre en otage et ne plus vous lâcher et ce, jusqu’à la dernière page. Bonne lecture.
Auteur : Donato Carrisi Éditions : Le Livre de Poche Catégorie : Thriller Pages : 569