Après la destruction, la reconstruction.
Résumé.
Il a suffi que l’ordinateur d’un laboratoire ultra-secret de l’armée américaine fasse une erreur d’une nanoseconde pour que la chaîne de la mort se mette en marche.
Le Fléau, inexorablement, se répand sur l’Amérique et, de New York à Los Angeles, transforme un bel été en cauchemar. Avec un taux de contamination de 99,4 %. Dans ce monde d’apocalypse émerge alors une poignée de survivants hallucinés.
Ils ne se connaissent pas, pourtant chacun veut rejoindre celle que dans leurs rêves, ils appellent Mère Abigaël : une vieille Noire de cent huit ans dont dépend leur salut commun. Mais ils savent aussi que sur cette terre dévastée rôde L’Homme sans visage, l’Homme Noir aux étranges pouvoirs, Randall Flagg.
L’incarnation des fantasmes les plus diaboliques, destinée à régner sur ce monde nouveau. C’est la fin des Temps, et le dernier combat entre le Bien et le Mal peut commencer.
Mon avis.
💔 TW : ce second tome comporte une scène de viol au début de l’histoire. Si vous êtes sensibles à ce sujet, faites attention.
À peine la première partie du Fléau lue et refermée, me revoilà déjà avec la suite et honnêtement, je ne pouvais pas faire autrement. La situation dans laquelle Stephen King m’avait laissé ne me plaisait pas du tout et j’avais l’envie irrépressible et le besoin urgent de savoir ce qu’il allait advenir de certains survivants.
Dans cette seconde partie, nous allons retrouver la suite directe de l’histoire et allons donc continuer à suivre le quotidien des quelques survivants qui ont eu la « chance » d’échapper à cette épidémie meurtrière. Entre doutes, espoir, peur de l’avenir et reconstruction, la bataille finale entre le bien et le mal peut enfin commencer.
Après une première partie très prenante et qui m’avait vraiment beaucoup plu, j’avais démarré cette suite pleine d’entrain et dans un excellent état d’esprit, en plus je n’étais plus malade (ouf). J’avais donc hâte de découvrir le sort réservé à nos rescapés et surtout d’enfin connaître la fin de cette terrible histoire et, malgré une petite baisse de régime dans le premier tiers de cette suite, où j’ai trouvé l’histoire un peu moins prenante et plus dans la contemplation, le regain d’intérêt est très vite revenu pour ne plus me lâcher jusqu’à la toute fin.
L’histoire se poursuit en effet avec la reconstruction des survivants qui tentent, tant bien que mal de s’organiser au mieux pour eux et pour la « nouvelle société mise en place ». Le premier tiers de l’histoire est donc plus axé sur le côté politique, bien du groupe et hiérarchisation des tâches et, bien que j’ai trouvé ce côté de l’histoire vraiment très intéressant, j’ai eu un peu plus de mal à rester centrée dans ma lecture et ces passages m’ont parus plus long, lents et étaient donc un peu moins prenants pour moi, mais alors que je pensais que tout le reste du livre serait dans la même veine, j’ai rapidement constaté que pas du tout… l’ombre menaçante qui plane sur les survivants est toujours bien présente et alors que ma lecture était un peu « difficile » au départ, je n’ai rapidement plus pu lâcher ce livre. J’ai alors retrouvé tout ce qui m’avait fait vibrer et qui m’avait séduite dans la première partie, à savoir le côté angoissant et addictif de cette histoire et même si la fin n’était pas celle que j’espérais du fond de mon coeur et que ça m’a passablement fait enrager, je dois admettre que Stephen King n’aurait pas pu mieux clôturer ce roman qui me trottera dans la tête un long, très long moment.
En résumé, une seconde partie tout aussi réussie que la première avec cependant un démarrage un peu difficile pour moi. Quoiqu’il en soit j’ai adoré cette lecture et ne suis pas prête de l’oublier.
Auteur : Stephen King Éditions : Le livre de Poche Catégorie : Horreur Pages : 790