3 bis, rue Riquet

Un roman Feel Good un peu trop spécial pour moi…

3-bis-rue-Riquet

Résumé.

Toulouse, un immeuble banal, ou presque…

Au RDC : Cécile, traductrice agoraphobe. Quand elle ne guette pas les allées et venues dans le hall, elle s’invente d’autres vies.

Au 1er : Lucie, une trentenaire qui espère trouver le grand amour via Internet; en face, Madeleine, dite comtesse Mado des trottoirs, aux articulations et à la mémoire défaillante mais à la langue bien pendue.

Au 2nd : Marc, l’arriviste qui aimerait bien se débarrasser de la vieille prostituée. Tous ces gens se côtoient sans se voir, jusqu’au jour où la santé vacillante et les dangereuses fantaisies de Madeleine vont les obliger à franchir un palier pour lui prêter main-forte…

Mon avis.

Challenge Once upon a book du mois de juin 2019, je ne connaissais pas du tout ce roman, mais était plus que sûre qu’il allait beaucoup me plaire au vu de sa quatrième de couverture.

Nous allons y faire la connaissance de quatre personnes totalement différentes, qui ne se connaissent pas vraiment, ne se côtoient pas plus que ça, mais qui pourtant vivent toutes dans le même immeuble. Chacun à sa vie, ses problèmes, mais c’était sans compter sur un petit coup de pouce du destin, qui va les rapprocher à sa manière.

Si le pitch de ce roman m’avait immédiatement attirée, je ressors pourtant de cette lecture avec un sentiment assez mitigé et pour tout dire, cette lecture est même une petite déception. Je n’ai malheureusement pas vraiment adhéré à l’histoire qui n’était pas tout à fait ce à quoi je m’attendais.

En effet, si dans le fond ce roman avait vraiment tout pour me plaire, dans la forme, c’est autre chose… En soi l’histoire est vraiment bien écrite, fluide et j’avais tout de même l’envie d’aller au bout pour découvrir le destin de tous ces habitants et y ai même pris pas mal de plaisir par moment, en oscillant entre rire, émotions et larmes, mais, et c’est là que le bât blesse, j’ai trouvé que parfois, l’histoire et les dialogues étaient vraiment trop crus et tombaient trop facilement dans la vulgarité, et dans mon esprit, vulgarité et Feel Good ne font pas bon ménage.
Alors certes, tout n’est pas tout noir non plus et pas mal de choses m’ont plu et touchée dans cette lecture, mais je n’ai malheureusement pas réussi à passer outre cet aspect un peu trop présent pour moi et qui selon moi, n’était pas forcément nécessaire.

Malgré tout, les sujets traités au travers des personnages sont loin d’être inintéressants et même si au tout début de l’histoire je ne pouvais pas m’encadrer certains habitants, on apprend à les découvrir au fil des pages et ils étaient quand même plutôt sympathiques à suivre.
Il y a tout d’abord Cécile, agoraphobe, qui ne sort plus du tout de chez elle et qui vit sa vie par procuration.
Lucie, qui souffre de ne pas trouver l’amour.
Marc, qui sous ses airs d’arriviste cache lui aussi quelques blessures et enfin…
Mado des trottoirs (Madeleine), vieille prostituée qui devrait être à la retraite, mais qui se retrouve obligée de faire des passes pour payer ses factures. Elle ne renie pas pour autant qui elle est et a un franc parler assez étonnant…

En résumé, un roman qui avait tout pour me plaire, mais qui m’a finalement déçue à cause d’un langage et de dialogues un peu trop crus, voir vulgaire .

Autrice   : Frédérique Le Romancer
Éditions  : J'ai Lu
Catégorie : Contemporain 
Pages     : 320
Note      : ★★★☆☆ 2,75/5

Publié par

Grande dévoreuse de livres et blogueuse en herbe, je suis aussi une maman chat comblée et une grande gourmande.

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s