Une critique de notre société actuelle… mais avec des lutins…
Résumé.
« La fée haussa les épaules :
– Ces jeunes sont aussi agréables qu’une descente de moustiques. que veux-tu qu’ils fassent de pire que brailler, tout casser, écrire des gros mots sur les murs et flanquer le feu aux charrettes ? Se mettre à descendre tout le monde en pleine rue ?
– Et ton coach sportif, demanda Pétrol’Kiwi en arrachant un étage de champignons d’un coup sec, il y a des nouvelles de Figuin, de son côté ?
– Aucune. Je me demande si c’est un signe. Figuin adorait faire du sport. Il n’aimait que ça, à vrai dire.
Pétrol’Kiwi se figea, champignon en main.
S’il a renoncé au plaisir de sa vie, grogna-t-elle, je crains qu’il fasse en sorte que ça ne dure pas trop longtemps.
– Quoi ? D’arrêter le sport ?
– Ça. Ou la vie. »
Un roman de fantasy, avec des elfes, des lutins, des fées, des bourdons magiques… et des métis ogre-nains. Dans l’immense ville de Scrougne, un garçon nommé Figuin vit très mal le racisme et la misère auxquels il est confronté. C’est alors qu’entre en scène un banquier… Froid, inusable, immensément riche, il cherche à l’être plus encore. Il décide de creuser un fossé au milieu de la population, afin de jeter une moitié aux trousses de l’autre – qui lui achètera des armes au passage. Il lui faut un garçon un peu paumé à endoctriner, pour l’envoyer se faire exploser au milieu d’une fête de quartier.
Mon avis.
Voici un roman sur lequel j’avais littéralement flashé lors de sa sortie en librairie, à cause de sa couverture très automnale tout d’abord, puis d’une partie de son résumé qui a achevé de me séduire. Je ressors malgré tout plus que mitigée de cette lecture, à côté de laquelle je suis finalement complètement passée.
Nous allons ici nous retrouver dans un univers fantasy peuplé d’elfes, de lutins, de fées, de sirènes et d’autres créatures magiques, où nous allons plus particulièrement faire la connaissance d’un dénommé Figuin, qui se trouve être mal dans sa peau et qui va se laisser embrigader dans une situation qui le dépasse et qui lui coûtera la vie.
Comme dit plus haut, je suis très mitigée quant à cette lecture, mais pour le coup, c’est entièrement ma faute. Je n’avais en effet pas lu la quatrième de couverture dans son intégralité avant de me jeter sur ce livre, et si je l’avais fait, j’aurais compris que ce roman n’était pas vraiment fait pour moi…
Je suis en effet de ces lecteurs et lectrices qui lisent pour s’évader, et même si je ne suis pas contre quelques pistes de réflexions que peuvent amener certains romans, elles sont souvent un plus très appréciable pour moi, mais ce n’est pas ce que je recherche en priorité et encore moins quand il s’agit de politique, d’économie et j’en passe.
Ici nous sommes malheureusement en plein dedans et honnêtement, je suis passée à côté de A à Z… L’autrice se sert en effet de son histoire pour nous interroger sur différents problèmes de notre société actuelle, aussi bien en terme d’économie que d’écologie et soulève pas mal d’autres problématiques telles que le racisme, la radicalisation des jeunes, la violence, les guerres etc, mais en version fantasy humoristique, humour qui n’a d’ailleurs pas du tout fait mouche avec moi.
Ajoutez à cela un style d’écriture bien particulier, des personnages un peu trop nombreux et aux noms plus qu’originaux, et un univers dans lequel je n’ai jamais réussi à me projeter et dans lequel je me suis quand même pas mal ennuyée et me voilà avec un petit flop bien comme il faut à mon actif…
En résumé, un roman fantasy piquant et fort, qui fait clairement écho à notre société, mais auquel je n’ai, pour ma part, pas du tout adhéré.
➤ Ce titre fait partie des présélectionnés du PLIB 2020.
Autrice : Catherine Dufour Éditions : L'Atalante Catégorie : Fantasy / Humoristique Pages : 240 Ma note : ★★★☆☆ 2,75/5 PLIB 2020 : #ISBN9791036000041
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